Cm1 : 27 dictées préparées à télécharger, imprimer, modifier

 

Dictées de Eric Vermeulen

Dernière mise à jour :  24 octobre 2017

 

 : format MsPublisher 97 et versions supérieures
  : format pdf

 

27 Dictées préparées Cm1

 

Quelques renseignements :
Ces dictées sont hebdomadaires. Pas de progression : c’est le moment où on rassemble ses connaissances en français.
Les textes dont elles proviennent ont été sérieusement modifiés. Les questions sont originales. Pas de problème de copyright.
Certaines ont été écrites pour des élèves de Guadeloupe : vous ne serez pas étonnés de trouver “bananeraie”, “morne” ou “manguier”, dans les mots à savoir écrire par coeur.
Références théoriques : pour la grammaire, il s’agit de l’ouvrage de Genouvrier, “grammaire française”, Larousse. Le travail de transformation des phrases, de permutation, occupe une place importante.

 

Profitez-en bien !

01 – Harry Potter est un garçon très singulier. Tout d’abord il déteste les vacances d’été. C’est la période de l’année la plus déplaisante à ses yeux. Ensuite, il tient absolument à faire ses devoirs de vacances. Enfin il faut signaler que Harry Potter est un sorcier.     02 – La rivière aux eaux cristallines serpente à travers la campagne. Elle se promène entre les gommiers et les flamboyants, entre les champs de canne et les bananiers. Sous les reflets du soleil, elle resplendit aux yeux des touristes qui se rafraîchissent dans les cascades argentées. Elle rejoindra la mangrove où les palétuviers baignent leurs racines dans l’eau salée.    
03 – Les portes des classes s’ouvrent une à une et la cour s’anime : c’est l’heure de la récréation. Des enfants courent, d’autres jouent aux billes, d’autres enfin se racontent des histoires. Les maîtres et les maîtresses surveillent. La sonnerie retentit. Ce moment de gaieté est déjà fini et il faut retourner en classe. Les rangs disparaissent l’un après l’autre et la cour redevient vide et silencieuse.    04 – Le plus dur, dans la vie de certaines personnes, c’est de se lever le matin. Julien est un écolier qui regarde la télévision tard le soir, et qui ne peut pas se réveiller. Ce lundi matin, c’est encore plus difficile que d’habitude ! Au bout d’un quart d’heure, il parvient à sortir du lit. Il enfile son pantalon et ses chaussettes qui sont sur la chaise, et se rend compte de l’heure tardive. Vite ! Pas de déjeuner ! Le maître risque de se mettre en colère.   
05 – À Grande-Terre, à côté de Port-Louis, mon oncle a acheté une ancienne case à restaurer. À l’intérieur, de l’électricité à la plomberie, il y a beaucoup de rénovations à entreprendre. Mais malgré l’usure du temps, la vieille maison a gardé un charme certain. Isolée sur le morne, elle semble avoir une vie bien à elle, toute de douceur et de silence. J’aime cette demeure, l’odeur naturelle du bois, le parfum des fleurs du jardin. Je serai plus tard menuisier pour bâtir moi aussi des maisons du bonheur.    06 – Nous entrons avec crainte dans la saison des cyclones. Il faut peu de choses pour nous alerter : un immense nuage gris dans le ciel azur, une atmosphère trop moite qui ralentit nos mouvements, un matin d’un gris suspect où le lever du jour se fait attendre, une pluie fine qui s’éternise.   
07 – Tous ont attendu longtemps ce moment. Comme beaucoup d’enfants, Davy et sa sœur sont heureux. Chez eux, on a mis le sapin dans un coin du salon. Au sommet brille une étoile argentée. Éclairé d’une guirlande électrique, l’arbre est vraiment magnifique mais on lui rajoute encore de la neige artificielle. Il ne reste plus aux deux enfants qu’à déposer leurs souliers au pied du sapin. Ensuite ils iront se coucher jusqu’au lendemain matin.    08 – Lili observe l’infirmière. Celle-ci prépare la seringue. Ses gestes sont précis. Elle sourit à la petite fille, lui parle de ses poupées, du dessin qu’elle a commencé. Lili ne répond pas. Peu à peu, elle devient comme une statue de marbre. Seuls dans son visage livide, ses yeux paraissent vivants. Ils foudroient la jeune femme. Mais rien n’y fait : la seringue approche. Lili lance un regard farouche qui semble dire : «Tu es une sorcière…!»   
09 – La France est un pays qui offre une extraordinaire variété de paysages : des montagnes jeunes aux sommets élevés et aux vallées profondes, des massifs anciens aux sommets arrondis, des régions de collines, de vastes plaines très cultivées. Les territoires et départements d’outre-mer, des côtes de Terre-Neuve aux zones tropicales, offrent des paysages encore plus fabuleux. Sur tout le territoire français, les climats très différents favorisent de nombreuses formes de végétation.    10 – La vieille maison du père Mathias nous attire, mais jamais nous n’osons y pénétrer. Tout le monde dit qu’elle est hantée. En effet, laissée à l’abandon depuis la mort du vieil homme, elle a l’air sinistre. Un soir de décembre, pourtant, nous avons décidé de nous y risquer. Les volets claquent. Nous passons par-dessus le mur. Nous arrivons sur le perron quand la porte d’entrée s’ouvre brusquement avec un grincement effroyable.   
12 – Michel est triste et il pleure la mort de son petit chien. Depuis quelques jours le petit animal était malade et, hier soir, son état avait empiré. Le vétérinaire ne pouvait plus rien faire. Les parents de Michel ont les larmes aux yeux, mais ils les retiennent. Michel éclate en sanglots. Il embrasse une dernière fois son petit compagnon. Il se montre courageux et pense que maintenant le petit chien ne souffre plus.    13 – Située dans les quartiers commerçants, la rue des drapiers portait bien son nom : à tous les étages, dans les sous-sols et même sur les trottoirs, partout on vendait du tissu. La rue était un immense marché bourdonnant. Les clientes s’arrêtaient, se bousculaient devant les étalages, regardant et palpant les étoffes. Elles s’inquiétaient des prix, elles admiraient les soies brillantes. Les vendeurs s’affairaient, mesuraient, coupaient, promettaient les prix les plus intéressants. C’était un monde de cris, de couleurs, de mouvements.   
14 – Ils entrèrent dans le petit village. Les rues vides, silencieuses, gardaient une odeur de mer, de varech, de poisson. Les vastes filets raccommodés séchaient toujours, accrochés devant les portes ou bien étendus sur les galets. La mer grise et froide, avec son éternelle et grondante musique, commençait à descendre, découvrant les rochers verdâtres au pied des falaises. Et le long de la plage, les grosses barques échouées sur le flanc semblaient d’énormes poissons morts.    15 – Ce matin-là, on n’imaginait pas ce qui allait se passer. Dans la rue, nous étions une foule tranquille qui avançait lentement sur les trottoirs. Soudain, on a entendu un bruit faible, mais régulier. D’abord nous n’y avons pas fait attention. Mais le bruit s’est amplifié jusqu’à devenir assourdissant. On n’osait plus lever la tête vers le ciel. On avait peur de découvrir un désastre imminent. D’un seul coup le bruit a cessé. On a ouvert les yeux, on a levé la tête, et on l’a vu : on n’oubliera jamais cette image incroyable !   
16 – Le corps bien droit, les mains posées à plat sur les genoux, il attend. L’orchestre, à sa gauche, joue. Il écoute. Ses bras se lèvent lentement. C’est à lui. Son corps se détend. Ses doigts courent sur le clavier du piano noir. Il aime cette musique. C’est sa vie. Il a oublié les centaines de personnes venues pour l’écouter. Quand la dernière note glisse de ses doigts, son visage redevient paisible.    17 – «Demain, dit grand-père, je vous emmènerai au zoo. Vous pourrez y admirer des animaux de pays lointains : des girafes, des lions, des ours blancs des chameaux et même, à l’entrée, un panda. Nous achèterons un peu de nourriture que vous jetterez aux singes. Vous verrez que ceux-là sont vraiment des clowns ! Ils crieront, se chamailleront, ou feront mille pitreries pour une simple friandise. Je pense que vous apprécierez cette visite.»   
18 – Quand Monsieur Bilbon Sacquet annonce qu’il donne une réception particulièrement magnifique à l’occasion de son cent-onzième anniversaire, une grande animation s’empare de la ville. Tout le monde en parle. Bilbon est très riche, et en même temps très particulier. Il a fait l’étonnement de la région pendant soixante ans, depuis sa remarquable disparition et son retour inattendu. Les richesses qu’il a rapportées de ses voyages sont devenues une légende.    19 – Ce matin, Simon et sa jeune sœur Alice sont allés à la piscine. Simon est un bon nageur. Sa sœur l’appelle “le dauphin”. Son grand plaisir est de traverser le bassin en nageant sous l’eau. Ils ont emprunté un matelas flottant au maître nageur, puis Alice a voulu apprendre à plonger. Dans toute la piscine on entendait les rires et les cris de Simon. Le courage d’Alice a été récompensé : elle a réussi un superbe plongeon.   
20 – Avant cette terrible nuit, là où il se trouvait, il dominait l’horizon. Sur la colline aux herbes sauvages, il était le roi. Il était majestueux, la cime pointant très haut. Il était le témoin muet de la vie campagnarde. Mais une année en septembre, avec rage, le cyclone l’a frappé. La tempête l’a abattu. Ses racines sont la maison de mille petits insectes.    21 – La rue principale, la seule goudronnée, est envahie par les sables. Elle est balayée à longueur de journée. Les réfugiés chassés de chez eux par la sécheresse sont installés sous des tentes de fortune. Depuis vingt ans la sécheresse a transformé la terre en désert. Le vent a formé de véritables vagues de sable, dures comme de la pierre. La végétation a disparu. Les larmes des femmes et des hommes ont coulé. Puis ils n’ont plus eu assez de larmes pour pleurer.    
22 – Peu à peu, le silence s’étend sur les fermes isolées et les hameaux perdus au creux des vallons. Bientôt on n’entend plus que les bruits de la nuit : un souffle de vent à la cime des peupliers, des chevaux qui remuent dans l’écurie, un chien qui s’agite au passage des animaux de l’ombre, hiboux ou chauve-souris. Au-dessus des champs et des prairies, quelques étoiles timides se perdent sur le grand manteau sombre de la nuit.     23 – Randonnée en montagne Alain marchait sur le sentier depuis deux heures, et sur ses épaules, son sac à dos balançait doucement au rythme de ses pas. Il progressait régulièrement, sous le couvert des sapins, et quelquefois, par une trouée, il apercevait les minuscules maisons du village. Bientôt il arriva aux alpages et, par un ultime effort, il atteignit le col. Là, devant lui, s’étalaient les mille nuances de la forêt d’automne. Il resta un long moment à contempler ces couleurs frémissantes.    
24 – L’espace, une grande aventure En 1957, les Soviétiques ont lancé le premier satellite artificiel. Puis, en 1961, Youri Gagarine a été le premier homme à aller dans l’espace et à tourner en orbite autour de la Terre. Au cours des années suivantes, d’autres hommes sont partis dans l’espace. Ils y sont restés de plus en plus longtemps. Ils ont appris à sortir hors de leur cabine, à se déplacer dans le grand vide spatial.

    

25 – Sur la place de la mairie, l’immense marché bat son plein. Partout les commerçants crient leur marchandise. À les entendre, ils ont tous la meilleure. Partout les gens sont méfiants, tâtent les tomates, soupèsent les sachets en fronçant les sourcils. Le long des étalages, tout le monde se côtoie, se bouscule, discute. Les paniers se remplissent et deviennent de plus en plus lourds.    
26 – La gorge sèche, l’estomac noué, Harry se rue derrière Dobby en essayant de ne pas faire de bruit. Il saute d’un bond les six dernières marches et atterrit sur la moquette du hall d’entrée avec la souplesse d’un chat, cherchant Dobby des yeux. De la salle à manger lui parvient la voix de l’oncle Vernon qui dit : – Racontez-donc à Pétunia cette histoire désopilante sur les plombiers américains, Mr Mason. Elle a tellement envie de la connaître… Harry se précipite dans la cuisine. Lorsqu’il arrive devant la porte, il croit recevoir un coup de poing à l’estomac…     27 – Le soir des élections municipales, nous avons assisté au dépouillement du scrutin. Des gens très sérieux ont ouvert l’urne qui contenait de nombreux bulletins à trier. Tous les candidats étaient là. Ils restaient silencieux et attentifs dans l’attente des résultats définitifs. Parfois ils échangeaient quelques mots, estimaient un pourcentage, tentaient une approximation du nombre de leurs voix. Puis ils se taisaient sans tarder comme si un commentaire hasardeux pouvait nuire à leur victoire.    

 

 

44 comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *